LIBRE ECHANGE
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Le Fenua Maohi victime du libre-échange
La proposition de Loi du Pays du représentant IA MANA TE NUNA’A Jacqui DROLLET prévoyant le plafonnement à 30 % de la participation étrangère au capital des opérateurs de téléphonie mobile est une mesure économique sociale de marché.
Notre développement durable doit être endogène et la croissance du fruit des progrès techniques notamment dans les volets économiques stratégiques : infrastructures, communication, énergie doit permettre la diminution des inégalités.
L'économie sociale de marché que défend IA MANA TE NUNA’A comme modèle économique pour notre société assume l'idée que le libre-marché est naturellement social.
L'économie sociale de marché s'oppose à l'économie planifiée et se démarque d'une économie de marché complètement libre et de l'économie mixte.
En déployant une économie sociale de marché dans le fenua maohi IA MANA TE NUNA’A cherche à obtenir à la fois une croissance endogène avec des prix stables, corrélée de bonnes conditions de travail et d’une protection sociale descente.
Par excès de symbole les médias tentent de réduire la proposition de Loi de Pays du Président de la commission des Affaires Economiques de l’Assemblée à une mesure désuète protectionniste. IA MANA TE NUNA’A condamne ces réductions intellectuelles. Notre mouvement est définitivement un parti politique qui prône des idées de libre-échange pertinent entre des pays dont le niveau de développement est comparable.
Il est suicidaire d’exposer à outrance notre économie aux multinationales.
Le monde regorge d’exemples dramatiques de telle folie suicidaire et l’Afrique malheureusement illustre tragiquement cette erreur. Elle vit un drame alimentaire, une baisse de l'autosuffisance, et elle doit importer pour manger. Tous les économistes sont unanimes la clef pour qu'elle importe moins passe par l'agriculture vivrière. Or celle-ci est détruite par les importations, venues d'Europe et du Brésil.
Le fenua maohi est sur ce chemin, il y a urgence pour corriger cette destinée.
A tous les ultralibéralistes, détracteurs du développement endogène de notre fenua maohi, qui débarrassent de l'usage de la règle, au nom du caractère optimal des marchés et ainsi usurpent du mot « libéral » IA MANA TE NUNA’A leur dit :
Les mieux à même de réagir pour l’intérêt de notre fenua maohi sont ceux qui ne sont pas prisonniers de tabu et reconnaissent que certains domaines sont stratégiques et doivent faire l'objet d'une régulation sectorielle.
La secrétaire générale le 23 juillet 2010
Teremuura RURUA