LE POEME DU DIMANCHE
(code recherche :BFBBRA) (code recherche : BFBBRE)
Georges Brassens
Oncle Archibald
Oncle Archibald
O vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes
……..
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes
……..
"Si tu te couches dans mes bras
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles
"Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envie te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue!"
"Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours
Plus jamais tu n'auras à cour-
ber la tête"
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles
"Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envie te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue!"
"Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours
Plus jamais tu n'auras à cour-
ber la tête"
----------o----------
Quelques plagias :
Tahiti…
Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu
Quand tu dansais le tamuré et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu'une vahiné a embarqué un soir chez Pitaté
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien légionnaire
Tu couleras des jours heureux sur l’atoll de Ahé
Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu
Quand tu dansais le tamuré et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu'une vahiné a embarqué un soir chez Pitaté
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien légionnaire
Tu couleras des jours heureux sur l’atoll de Ahé
On part Dieu sait pour où, ça tient du très beau rêve
On glissera le long de la ligne de corail
Quelque part ça commence à être la pagaille
Les bonshommes là-bas attendent la relève
Navigue le bateau navigue loin des villes
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le monoï la bière et les îles
Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des couleurs
Le soleil vous fait de la couleur des fleurs
Vous pensez vaguement à vos amies laissées
Déjà le livre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un tané peu loquace
Déjà le souvenir de votre enfance s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour être chéris.
On glissera le long de la ligne de corail
Quelque part ça commence à être la pagaille
Les bonshommes là-bas attendent la relève
Navigue le bateau navigue loin des villes
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le monoï la bière et les îles
Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des couleurs
Le soleil vous fait de la couleur des fleurs
Vous pensez vaguement à vos amies laissées
Déjà le livre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un tané peu loquace
Déjà le souvenir de votre enfance s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour être chéris.
(d’après Louis Aragon « La guerre et ce qui s’ensuivit »)
Jacques Brel
Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Un île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer.
Et douce et calme comme ton miroir
Un île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer.
Une île
Une île au large de l'amour
Posée sur l'autel de la mer
Satin couché sur le velours
Une île
Chaude comme la tendresse
Espérante comme un désert
Qu'un nuage de pluie caresse
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous cachent les longues plages
Viens mon amour
Fuyons l'orage
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Et qu'il nous reste à bâtir
Mais qui donc pourrait retenir
Les rêves que l'on rêve à deux
Une île
Voici qu'une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l'enfance
Viens
Viens mon amour
Car c'est là-bas que tout commence
Je crois à la dernière chance
Et tu es celle que je veux
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île.