BLUES & POÉSIE
Le blues et la poésie française font-ils bon ménage ?
Il semblerait que oui....
Léo FERRÉ - Blues
Poème de Louis Aragon
MOUNTAIN MEN - Le testament (Georges Brassens)
session acoustique inattendue (début du morceau à 01:00)
Léo FERRÉ - Chanson d'automne
Poème de Paul Verlaine
CHANSON D'AUTOMNE
Paul Verlaine
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
De-ci, de-là,
Pareil à la
Feuille morte.
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur monotone.
Paul Verlaine
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
De-ci, de-là,
Pareil à la
Feuille morte.
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur monotone.
George BRASSENS - Le vieux Léon
Charles TRENET - Je chante
Jacques BREL - Le dernier repas
MOUNTAIN MEN Chante Georges Brassens
- Les Copains D'Abord
(Titre et auteur non identifiés, peut-être Bessie Smith)
I've been dogged and mistreated till I done made up my mind (twice)
Gonna leave this old country, and ail my troubles behind.
Get my ticket at the junction and flag the four-day train,(twice)
I'm goin' to leave this country before I go insane.
When I leave this morning, papa, pin crêpe on your sleeve,(twice)
Ain't comin' here no more, you can love just who you please.
When they all mistreat you, no need to think about me, (twice)
'Cos I'm leavin' this country blue as I can be.
If the blues kill me, tell everybody the news, (twice)
Here lays a woman died with the leavin' gal blues.
On m'a tellement malmenée et maltraitée que j'me suis décidée, (bis)
Je vais quitter ce vieux pays, et abandonner mes malheurs.
Je vais m'acheter un billet à la gare et faire signe pour que le train s'arrête, (bis)
Je vais m'en aller de ce pays, avant de devenir folle.
Quand je partirai, ce matin, mon homme, mets du crêpe sur ta manche, (bis)
Je ne reviendrai plus jamais, tu pourras aimer qui tu voudras.
Quand tout le monde te maltraitera, pas besoin de penser à moi (bis)
Parce que je quitte ce pays avec un cafard terrible.
Si le blues me tue, tu diras la nouvelle à tout le monde, (bis)
Ci-gît une femme morte du blues de celle qui s'en va.
(Extrait de "Le monde du blues" Paul Oliver - Éditions Arthaud)
Georges BRASSENS serait-il le meilleur bluesman français ?
(codes recherche : BFBTRE - POEVER - POEARA - BFBBRA - BFBFER - BFBBRE)