POLLUTION
COPENHAGUE
LES RICHES POLLUENT ET VEULENT NOUS FAIRE PAYER LA FACTURE
C’est la crise écologique
La température sur Terre
pourrait augmenter de plus de 2 degrés d’ici 2020, si les pays industrialisés (Europe,
Etats-Unis, Australie, Japon etc..) ne réduisent pas de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce sont les terribles conclusions des scientifiques du Groupe intergouvernemental d’étude sur
le climat. Ce réchauffement climatique aurait des conséquences dramatiques pour les populations : hausse du niveau des mers, sécheresse aggravée, graves problèmes agricoles,
épidémies...
Cette catastrophe écologique ne tombe pas du ciel.
Elle est la conséquence du mode de production actuel. Dans le capitalisme, le profit passe avant l’environnement. Les délocalisations sont présentées comme un progrès alors qu’elles allongent les transports. La production « flexible » est encouragée quand bien même elle multiplie les camions sur les routes.
Elle est la conséquence des modes de consommation pratiqués par les plus riches. Posséder plusieurs grandes maisons, les climatiser en été, partir en vacances à l’autre bout du monde plusieurs fois par an, se payer des week-ends à New York... tout cela émet énormément de CO2. Un aller-retour en avion à New York en produit quasiment autant qu'un terrien peut se permettre d’en produire… en un an ! Une voiture en produit vingt fois plus qu’un bus.
Durant le sommet international de Copenhague sur le climat, les principaux gouvernements du monde prévoient de se contenter d’y prononcer des phrases creuses. Ils n’envisagent pas de rompre avec les modes de production et de consommation actuels. Ils rechignent à financer le coût de la lutte contre le réchauffement climatique. Au contraire, ils ont prévu de faire payer la facture aux plus pauvres.
Nous ne voulons pas que les pauvres paient la facture à la place des riches.
A la différence des riches, la majorité de la population n’a pas le choix de son mode de vie. Un locataire ne peut pas décider de refaire l’isolation de son logement, et un petit propriétaire n’a souvent pas l’argent pour investir dans des travaux ambitieux. Quand les transports en commun fonctionnent mal ou sont inexistants, il devient impossible de se déplacer sans voiture. En périphérie des villes, dans les quartiers populaires ou les banlieues, les transports en commun sont souvent moins performants que dans les beaux quartiers et les centres-villes.
Et pourtant, c’est bien nous que le gouvernement Sarkozy veut faire payer !
Ainsi, avec la mise en place de la taxe carbone, la hausse du prix du chauffage et de l’essence à la pompe va frapper le budget des ménages modestes, locataires ou dépendants de leur voiture pour aller au travail.
Mais elle sera
totalement "indolore" pour les riches.
Pire, ceux-ci pourront même
y gagner, car ils pourront utiliser les primes vertes pour acheter des voitures qui consomment moins, et obtenir des crédits pour isoler leurs maisons. Quant à leurs billets d’avion, ils ne sont
pas prêts d’être taxés !
Vite un revenu maximum
L’intérêt général doit primer sur les intérêts particuliers. C’est pourquoi nous voulons que l’Etat, qui est actuellement au service des plus riches, agisse dorénavant pour le bien de tous : développement des transports en commun, rénovation des logements sur tout le territoire, fixation de prix bas pour les premières tranches de consommation d’énergie afin de garantir l’accès à l’énergie pour tous compensée par un surcoût des consommations excessives de quelques-uns. La crise écologique ne doit pas justifier de taxer une fois encore le peuple et laisser s’enrichir les riches qui polluent la planète. Le Parti de Gauche propose donc l’instauration d’un revenu maximum qui empêche l’enrichissement sans limites de quelques-uns aux dépens du plus grand nombre.
>>>>>>>>>>> linkADDITIF : Un de mes fidèles lecteurs m'a envoyé la preuve que le fossé se creuse entre pays riches et pays pauvres. Voir les deux photos ci-dessous...