PLAIDOYER POUR LES NULS (1)

Publié le par N.L. Taram

(code recherche : SOCEDU)

Bonjour à tous,

 

Je viens d’ouvrir une nouvelle catégorie d'articles nommée « Éducation », sujet où il y a pas mal de choses à dire et de souvenirs à raconter.

 

JP BarralNotre ami Jean-Paul Barral m’a adressé un document titré « Plaidoyer pour les nuls » et m’a autorisé à le partager avec vous en souhaitant une large diffusion.

 

Il y aura plusieurs épisodes, près d’une dizaine, et, pour aujourd’hui, je commencerai par la page de couverture et la préface.

 

                 ----------o----------

 

 

Plaidoyer pour les nuls

 

 

Propos sur l’Ecole et l’Education

 

 

 Vocation 1

 

 

Certaines illustrations de ce document sont extraites de l’œuvre de PLANTU

« Wolfgang, tu feras informatique ! »

Editions Folio 1991.

http://www.amazon.fr/Wolfgang-tu-feras-informatique-Plantu/dp/2070383873/ref=sr_1_5?s=books&ie=UTF8&qid=1322457290&sr=1-5

 

 

 

Préambule.

 

 

En guise de préambule, et pour poser le problème de l’Education en général et de l’Education en Polynésie en particulier, je choisis de mettre en exergue un propos de Hervé Serieyx contenu dans le prologue de son dernier ouvrage coécrit avec André-Yves Portnoff : « Aux actes citoyens ».

 

 

 

…….une démocratisation de l’enseignement que nous avons laissé partir à vau-l’eau sans l’accompagner de la rigueur exigeante qui aurait évité le triste constat de l’OCDE : aux tests qui mesurent le niveau des élèves de 15 ans des trente pays constitutifs, nous arrivons dans le peloton de queue pour la compréhension des mathématiques, des sciences et de l’écrit. En outre, comme si elle était aussi inéluctable que le cours des marées ou la  neige en hiver, nous acceptons avec fatalisme l’arrivée annuelle sur le marché du travail de 130 000 jeunes inemployables qui, en s’ajoutant aux précédents font grossir le stock d’une jeunesse en déshérence.

 

Nous acceptons tout autant la croissance à 20% de l’illettrisme et de la male lecture chez les 16-25 ans et la conjonction chez ceux-ci, d’une perte des repères, des codes sociaux et des mots. Or c’est avec des mots que l’on pense. , moins on a de mots, moins on pense. Nous souffrons que la violence s’installe à l’école, y remplace les indispensables relations de respect ; que l’université et le monde économique se parlent peu ou mal, et que les jeunes, après de longues études paient au prix fort, en difficultés accrues sur le marché de l’emploi, ce stupide refus d’échanger.

 

Bref, nous acceptons peu à peu comme inévitable que les jeunes deviennent pour la société française un problème alors qu’historiquement ils avaient toujours été pour elle une solution.

 

 

 

Aux actes citoyens – Prologue.

Hervé Serieyx et André-Yves Portnoff

Avril 2011

 

à suivre...

Publié dans Société

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
<br /> Bon jour Taram,<br /> <br /> <br /> "moins on a de mots, moins on pense"<br /> <br /> <br /> J'aime cette phrase (et d'ailleurs tout le texte) je pense que faute de qualificatifs certains se retrouvent à l'époque du fameux Dr Knock joué par Jouvet<br />
Répondre
N
<br /> <br /> Bonjour Claude,<br /> <br /> <br /> "Mais ça vous gratouille ou ça vous chatouille ?", KNOCK, le cinéma que j'aime... On pouvait même s'instruire en allant au cinéma et, pour moi, c'était en moyenne 3 fois par semaine.<br /> <br /> <br /> <br />