LE TEMPS DES PROMESSES (fin)
Les élections nationales sont terminées, la réalité revient au galop...
Rassemblement spontané des professionnels du tourisme sur le front de mer
Climat des affaires en baisse, moral des entrepreneurs en berne
Huahine: Les transports scolaires à l'agonie, Tauhiti Nena néglige leur appel à l'aide
Chute d'activité économique : 2.422 entreprises radiées en 2011
Jean-Luc Mélenchon : ce fut "cent jours pour presque rien"
EXCLUSIF - Silencieux depuis les législatives, l’ex-candidat du Front de Gauche fait sa rentrée dans nos colonnes. Il dresse un violent réquisitoire contre les 100 jours de François Hollande.
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Le billet d'humeur du PKO de la Cathédrale
Les élections sont terminées… du moins pour un temps. Chacun a défendu ses
idées, a exposé ses propositions… et tant bien que mal chacun a essayé de ne pas trop invectiver…
On a parlé des pauvres, des nouveaux pauvres… de ceux qui sont en train de basculer d’une vie digne où l’on gagnait sa vie à une vie de mendicité… Chacun y ait allé de son couplet avec des
vibratos plus ou moins touchants.
Les élections sont terminées… et les belles pensées oubliées ! Des mouvements de grève semblent se mettre en route un peu partout ! Oublié les belles paroles de solidarité… à nouveau le chacun
pour soi ! Certes, la crise économique ne peut justifier les abus ou l’exploitation… mais les revendications qui montent à la surface semblent plutôt déplacées : « Ils ont eu une réévaluation
alors qu’ils se serrent la ceinture depuis seulement deux ans… alors que nous cela fait cinq ans ! »… Certaines paraissent des plus déplacées au regard de la situation dramatique des « nouveaux
pauvres » de notre fenua !
Ouvrirons-nous nos cœurs ou laisserons nous la fatalité lorsque les temps sont durs faire que ce soit le « chacun pour soi » qui l’emporte ? Les pauvres, les petits, les chômeurs n’ont-ils
d’utilité qu’à l’occasion d’élections ou de beaux discours ?
Si la pauvreté est un « faire valoir » pour ceux qui ne la vivent pas… elle est par contre une mort lente pour ceux qui la vivent…
Ma dignité n’est pleinement respectée que si celle de mon frère l’est !
Jean le Baptiste, dont nous fêtons la nativité ce dimanche, disait au sujet de Jésus : « Il faut que je diminue pour qu’il grandisse »… ce même Jésus qui s’est anéanti pour que je vive… Ni Jean
le Baptiste, ni Christ ne semblent avoir fait école dans notre société polynésienne si chrétienne !
Notre originalité est probablement :
Une société chrétienne sans Christ !
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