C.P.S. : Longue maladie

Publié le par N.L. Taram

(code recherche : SOCCPS)

J’ai été surpris en lisant dans la Dépêche de Tahiti que l’hypertension artérielle et le diabète ne feraient plus partie de la liste des maladies prises en charge à 100% par la CPS (Caisse de Prévoyance Sociale).

Étonnant quand on sait qu’en 2015, 18 % des personnes en longue maladie étaient touchées par l’hypertension artérielle et 16 % par le diabète sucré.

 

LA DÉPÊCHE DE TAHITI

LONGUE MALADIE : “C’EST UNE RÉFORME D’UNE STUPIDITÉ ABERRANTE !”

vendredi 2 décembre 2016

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Sous couvert d’harmonisation, le projet de loi renvoie notamment à un futur conseil des ministres le soin de fixer la nouvelle liste – commune aux trois régimes – des pathologies relevant de l’assurance longue maladie. Or l’hypertension artérielle et le diabète ne figureraient pas sur l’ébauche officieuse présentée aux médecins conseils de la CPS, selon Jean-François Wiart, taote (médecin) à la retraite et ex-président du syndicat des médecins. “Donc ça n’est pas une simple harmonisation qu’on nous propose, mais une modification de la liste des longues maladies”, souligne-t-il.

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La Dépêche de Tahiti fait référence à l’Avis du C.E.S.C. sur le projet de « loi du pays » portant harmonisation de la prise en charge de la longue maladie par les régimes de protection sociale polynésiens.

Á noter que le rapporteur du CESC cite une « ébauche officieuse » qui, bien sur, n’est pas publiée (d’après Larousse : ébauche, commencement d’un geste, d’une action, etc. ; officieuse, qui émane d’une source autorisée tout en n’ayant pas l’authenticité garantie).

Voyons donc cet « Avis » :

Pour visionner ce fichier PDF plein écran, cliquez sur les liens suivant >>    CESC - Avis 71-2016

Voici ce que j’ai trouvé à ce sujet sur l’exposé des motifs du gouvernement (page 6) :

Ce texte sera débattu par nos représentants à l’assemblée de Polynésie qui, éventuellement, lui apporteront des précisions et des modifications. Si ce projet de loi est approuvé, il sera exécutoire, cela s’appelle la « démocratie ».

Il sera toujours temps pour nous d’intervenir si la liste des pathologies fixée par le conseil des ministres ne nous convenait pas.

Publié dans Société

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