POURQUOI J'ÉCRIS ?
Il y a quelques temps, j’ai publié un article « Pourquoi lit-on ? ». Mais j’aurais dû titrer « Pourquoi je lis ? » car dans mon texte, finalement je ne parle que de mon cas. Après discussion, j’en avais conclu que je lisais pour pallier mon manque d'assurance et m'imposer auprès de mes amis (explication proposée par une amie). Je pense que c’est tout à fait cela et aussi la curiosité.
(Titre modifié : Pourquoi j'écris ?)
POURQUOI LIT-ON ? - TE HOA NO TE NUNAA
Après avoir lu un superbe texte plein d'humour et d'amour qu'une amie a publié sur son blog " La coulpe en est au chat ", je me suis posé la question : pourquoi lit-on ? Extrait de la revue ...
Mon amie vient de publier « "N'écris pas !!!"... ou l'écriture et moi », où elle explique très bien son goût pour l’écriture.
Les balades de Lison: "N'écris pas !!!"... ou l'écriture et moi
Du plus loin que je me souvienne j'ai toujours eu le goût de l'écriture. Ayant lu très tôt j'ai donc écrit très tôt. Enfin cela allait de soi pour moi. Je n'alignais pas des mots sur une feu...
http://balades-lison.blogspot.com/2016/06/necris-pas-ou-lecriture-et-moi.html
Et moi alors, pourquoi j’écris ?
Dés mon service militaire et surtout dés mon départ à Tahiti, j’ai dû écrire régulièrement (pas toujours régulier d’ailleurs) à ma mère. Difficile de commencer, je suis toujours bloqué devant la feuille blanche ; enfin, un effort et c’est parti pour 4 pages comme celle-ci…
Pour le boulot, c’est plus simple que ce soit à l’armée comme dans les entreprises où j’ai travaillé : des lettres commerciales, administratives, des rapports… Facile, on prend les précédents, on change les dates, quelques noms, quelques chiffres et c’est bon à expédier.
J’ai participé activement à des associations, parents d’élèves, syndicats…Là aussi, c’est la routine.
En 1997, je « dois » écrire régulièrement à une amie retournée en France après un long séjour à Tahiti. D’abord j’écrirai un peu n’importe quoi, en m’inspirant des romans, vieux contes et même bandes dessinées. Petit à petit je vais reprendre mes lectures et l’écriture va être plus simple pour moi. Je me suis même remis à l’étude de la langue espagnole, celle où je m’en sortais le mieux pendant mes études.
Un exemple de mes « délires »…
Ensuite, la politique locale.
J’ai été militant d’un parti depuis 1981 et pendant 30 ans, mais ma participation se limitera aux élections, à quelques réunions et à quelques travaux comptables.
En 2004, c’est le taui (changement) en Polynésie, ma participation sera plus active : rédaction des comptes-rendus de réunion, rapports financiers et, surtout, pendant trois ans « responsable de la communication ». Alors là, un régal ! Je vais me donner à fond.
Un exemple, l’un des derniers communiqué que j’ai écrit et qui a été rejeté car je m’en prenais à un allié du parti…
Tous ces écrits sont tapés au clavier, à l'exception des lettres à ma mère et à mes amis, d’abord de machine à écrire, ensuite d’ordinateur dés 1982.
Cela ne m’empêche pas de remplir une corbeille par semaine avec mes brouillons manuscrits ; mais ce sont généralement des chiffres (comptabilité, budget, statistique, élection) ou des titres et liens d’articles, de musique, etc…
Enfin, internet et la messagerie qui permettent le dialogue et aussi de nombreux messages à mes différents correspondants.
Bien sur des commentaires sur les sites d’information locaux et sur certains blogs et forums : Tahiti Radio Cocotier, Tahiti Punu News, Les cobayes de la république, Charlie’ Blog, entre autres…
Malheureusement, les déclarations, les discours, les explications des différentes personnalités sont de plus en plus remplacés par des vidéos ou des enregistrements de radio. Je préfère de loin les textes à lire car je peux relire un passage mal compris, revenir en arrière, faire une vérification à partir de ma documentation, faire une copie pour la relire plus tard…
Le choix de lecture est immense : chez Amazon.fr, plus de 15 millions de titres proposés, sur internet accès à une grande quantité de livres anciens, de documents historiques, scientifiques et autres.
Extrait de « Avant et Après » de Paul Gauguin
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Voilà toute ma préface ; je n'ai pas voulu faire un livre qui ait la plus petite apparence d'œuvre d'art (je ne saurais) : mais en homme très informé de beaucoup de choses qu'il a vues, lues et entendues dans tous les mondes, monde civilisé et monde barbare, j'ai voulu en pleine nudité, sans crainte et sans honte, écrire... tout cela.
C'est mon droit. Et la critique ne saura empêcher que cela soit, même si c'est infâme.
Fin
Marquises. Atuana janvier, février 1903.