L’IMPOSSIBLE OUBLI

Publié le par N.L. Taram

Voilà une lecture indispensable, il ne faut pas oublier…
L’IMPOSSIBLE OUBLI
L'impossible oubli. La déportation dans les camps nazis
 
En réalisant cet ouvrage, la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes a voulu apporter un témoignage qui aidera à comprendre ce que fut le calvaire des deux cent mille Français déportés dans les camps nazis.
 
Leur supplice commença dès leur arrestation en France avec les brimades, les tortures, l'isolement, les otages fusillés au petit matin.
 
Puis ce fut pour la plupart d'entre eux le « grand voyage» à cent, cent cinquante dans des wagons à bestiaux, sans eau, sans air, au cours duquel, jour après jour, la soif, l'asphyxie et la folie faisaient leur œuvre ; l'arrivée au camp avec les hurlements des S.S., les aboiements de leurs chiens, le rire hystérique de leurs femmes à la vue des êtres nus qui ne ressemblaient déjà plus à des hommes ; les appels qui se prolongeaient pendant des heures dans la nuit, sous les projecteurs, en présence des morts de la journée, la pluie, la neige, le brouillard, le froid, la promiscuité, la maladie qui laissait peu d'espoir de survie; les charrettes de cadavres ramassés chaque matin près des blocks, l'odeur de chair brûlée qui flottait en permanence.
 
Ce fut tout cela la déportation, mais ce fut aussi dans l'adversité, l'épanouissement des meilleures valeurs humaines.
 
Si l'effroyable tragédie engendrée par le nazisme et le fascisme démontre que l'homme peut retomber au niveau de la bête, elle prouve aussi qu'il ne faut pas désespérer de lui.
 
Aux prises avec la démoniaque entreprise de déshumanisation à laquelle ils étaient livrés, les déportés n'ont jamais cessé de lutter pour leur vie et pour leur dignité.
 
Derrière les barbelés la résistance continuait. D'abord pour préserver l'homme. Aider un être à ne pas subir la dégradation voulue par les S.S., lui donner l'espérance, c'était déjà une victoire remportée sur l'ennemi.
 
Venus des horizons les plus divers, dépouillés de tous les artifices de la vie, rapprochés par la souffrance et le combat, les déportés se sentaient unis et leur solidarité était souvent la seule arme qu'ils pouvaient opposer aux S.S., le seul espoir de sortir vivants de l'épreuve.
 
Du plus profond de leur enfer, ils rêvaient d'un monde pacifique, de justice et de fraternité.
 
La Charte de l'O.N.U. est le fruit du combat des résistants et le reflet de leurs espoirs. Mais les promesses qu'elle contient sont encore loin d'être réalisées pour les peuples qui continuent à souffrir de la guerre, de la discrimination sociale, raciale, religieuse ou politique.
 
Certains diront peut-être : à quoi bon, revenir sur ce passé ? Ne vaudrait-il pas mieux oublier ?
 
Pour les rescapés dont les nuits sont encore hantées par le souvenir des atrocités, oublier serait sans doute une sorte de libération.
 
Mais ils ne le peuvent pas et, le pourraient-ils, qu'ils n'en auraient pas le droit.
 
Ils savent que le nazisme n'est pas mort, que le crime peut encore se produire.
 
Oublier ce serait faillir à leur devoir envers les hommes. Ce serait trahir le serment qu'ils ont fait au jour de leur libération : PLUS JAMAIS ÇA.
"La Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP) a confié à l'historien Thomas Fontaine le soin de réaliser une version entièrement remaniée d'un de ses ouvrages de référence, destiné à la jeunesse : L'Impossible Oubli, la déportation dans les camps nazis, qu'elle avait diffusé depuis 1970 à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires… »
Quelques extraits :
 
Les esclaves du XXe siècle
C’est dans les camps de concentration que les S.S. vont pouvoir se livrer à l’application de leurs théories….
 
L’extermination systématique
… Ceux-ci sont destinés à l’assassinat massif des déportés appartenant aux races prétendument inférieures, juifs et tziganes….
L’IMPOSSIBLE OUBLI
La mort organisée
Le travail forcé, la famine, l’épuisement et son cortège de maladies souvent fatales, les brutalités, l’assassinat, sont les causes d’une mortalité effrayante…
 
La solution finale
…. Je ne peux pas l’écrire…….…
mais je vous conseille de le lire sur ce livre…
L’IMPOSSIBLE OUBLI
L’IMPOSSIBLE OUBLI

Publié dans Histoire, Société

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P
Je me demande si le curé, dans "La femme du boulanger" de Pagnol, n'avait pas raison quand il disait à l'instituteur : "non, le règne humain ne fait pas partie du règne animal". En effet, les humains sont pires...
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